Chez Wizaplace, nous sommes convaincus que rien ne vaut le retour d’expérience des porteurs de projets ! C’est pourquoi nous vous proposons de revenir chaque mois sur le lancement d’une marketplace, en allant à la rencontre de son fondateur. Quelles ont été les difficultés rencontrées, les challenges à relever ? Quelles leçons tirer d’une expérience aussi riche ? Aujourd’hui, nous sommes partis interroger Nawal Jalim, co-fondatrice de B comme Box, la marketplace qui réunit sur une seule plateforme les meilleures offres box.
Quel est le concept de B comme Box ?
Nawal Jalim : B comme box, c’est la boutique en ligne de toutes les box, c’est-à-dire des coffrets avec des produits autour d’une thématique, avec des options d’abonnement. Les acheteurs peuvent soit tester et recevoir la box une seule fois, soit s’abonner pour découvrir de nouveaux produits tous les mois. En France, le marché des box mensuelles compte près de 300 vendeurs pour 900 000 abonnés. Mais étant donné que seulement 3 personnes sur 10 connaissent le concept des box, imaginez le potentiel du marché ! Au-delà des marques les plus connues, il existe de nombreuses offres et beaucoup de coffrets gagnent à être connus. La promesse de B comme Box, c’est donc de réunir toute la richesse de l’offre box sur une seule plateforme, afin de la faire connaître du grand public. Nous offrons de la visibilité aux marques moins connues et nous facilitons la recherche de cadeaux pour les acheteurs, dans des domaines aussi variés que la gastronomie, la beauté, la maison ou les loisirs.
Pourquoi avoir choisi le modèle marketplace ?
Nawal Jalim : Jusqu’à présent, l’offre box était extrêmement fragmentée. Par conséquent, c’est très difficile pour les créateurs de box de se rendre visibles et le turn-over est important. Sans moyens marketing importants, c’est compliqué de tenir dans la durée. En plus de leur apporter de la visibilité et des outils marketing, le modèle marketplace permet aux vendeurs d’aller chercher du trafic qualifié, c’est-à-dire des personnes vraiment intéressées par leurs produits. Sur la marketplace, l’intégration des vendeurs est simple et intuitive, il n’y a pas de frein technique. Les vendeurs peuvent personnaliser leur boutique et ajouter autant de fiches produits que souhaité, tout est très fluide. Côté acheteurs, ils bénéficient d’un catalogue complet et bien organisé, grâce à une arborescence bien travaillée. Ce n’est pas pour rien si 9 Français sur 10 effectuent leurs achats en ligne sur une marketplace !
Pour résumer, le modèle marketplace permet de fidéliser à la fois les vendeurs et les acheteurs, grâce à une expérience utilisateur optimale. C’est un outil parfaitement sécurisé et très encadré d’un point de vue légal : la marketplace est un environnement de confiance qui simplifie l’achat.
Quels challenges avez-vous rencontré lors de la création de la marketplace ?
Nawal Jalim : Les premiers clients d’une marketplace, ce sont évidemment les vendeurs. Un des premiers challenges, c’est de se constituer un catalogue important, pour pouvoir proposer un maximum de produits et de services aux futurs acheteurs.
L’idée c’est de multiplier les vendeurs, sans baisser en qualité de service et en restant hyper disponibles. Or, l’intégration des vendeurs est sans doute la partie la plus chronophage d’un projet marketplace. L’outil marketplace nous fait gagner du temps sur la partie technique de l’onboarding, mais il faut tout de même créer les boutiques, actualiser tous les mois… Il faut effectuer un vrai travail de suivi, tout en continuant d’améliorer la plateforme suite aux feedbacks.
Un des autres aspects très importants au démarrage, c’est l’arborescence du site. Avec Xavier, – le co-fondateur de B comme Box -, nous avions une idée de départ, mais qui s’est enrichie au fil des échanges,notamment grâce au suivi de l’équipe Wizaplace. Nous avons beaucoup réfléchi pour trouver la meilleure façon pour l’utilisateur final de naviguer sur la plateforme. Les filtres de recherche, le chemin le plus simple pour trouver un produit… L’arborescence est un point primordial, qu’il ne faut pas négliger et qui s’affine au fur et à mesure.
Comment s’est passé le recrutement des vendeurs et l’acquisition du trafic client ?
Nawal Jalim : Nous sommes très heureux et très fiers d’avoir obtenu la confiance de plus de 50 vendeurs en seulement 4 mois ! Notre offre a été très bien accueillie sur la partie B2B, car bien que beaucoup de sites de référencement existent, aucun ne propose d’offre similaire à celle de B comme Box. Le fait de passer par une solution tout-en-un, avec un socle solide, plaît : les vendeurs apprécient beaucoup le back-office dédié et trouvent l’outil intuitif. Bien que l’on vienne tout juste de démarrer, ils ont vu le sérieux et la qualité de la plateforme, ainsi que tout ce qu’on pouvait proposer pour grandir ensemble et faire de cette aventure un cercle vertueux. L’onboarding a donc été plutôt simple, en tout cas pour la partie recrutement.
Combien de temps s’est écoulé entre le moment où vous avez eu l’idée et le lancement du projet ?
Nawal Jalim : L’idée a germé pendant le premier confinement, en avril 2020. Avec mon associé, nous sommes nous-même des e-acheteurs et on regrettait que l’offre box soit aussi fragmentée. L’idée nous est venue en tant que clients. Nous nous sommes laissés quelques mois pour mûrir l’idée, nous avons réalisé une étude de marché, et nous nous sommes lancés, en rejoignant une pépinière d’entreprises fin 2020. Simultanément, nous avons commencé à travailler avec Wizaplace, et 4 mois plus tard, B comme Box était en ligne ! Tout est allé très vite, tout en paraissant long à la fois, car il fallait être prêts derrière. Être accompagné par un spécialiste de la marketplace, c’est vraiment de la charge mentale en moins. Nous avons pu bénéficier de bonnes idées, de formations, de suivi… Même maintenant que la plateforme est en ligne, en cas de besoin nous avons toujours quelqu’un au bout du fil. Être bien accompagné ça donne des ailes !
Un conseil à donner à ceux qui souhaitent se lancer ?
Nawal Jalim : On apprend sur le tas et c’est normal, il faut prendre un peu de recul. Pour autant, il y a tellement de sujets qui sont liés à la réussite du lancement d’une marketplace, qu’il faut anticiper au maximum. Une marketplace c’est fait pour faire du volume, ça ne s’épanouit qu’avec du volume. Donc dès que la marketplace est en ligne, il faut tout faire pour développer sa visibilité et se faire connaître du grand public. L’aspect marketing doit être anticipé en parallèle de la construction de la marketplace, parce que finalement le time-to-market est très court. Il ne faut pas attendre la mise en ligne pour susciter la curiosité des acheteurs finaux.
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